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Qué pasa ?

Jeudi 14 mars 2024 Vendredi : quelques gouttes (15°)

Si vous avez passé la journée en vol Espace : pour son 3e essai, Starship (SpaceX) est parvenu à atteindre l'orbite basse de la Terre mais le module spatial a été "perdu" lors de sa rentrée dans l'atmosphère (voir plus bas) Justice : Amélie Oudéa-Castera (Min. Sports) mise en examen pour diffamation envers Noël Le Graët (ex patron de la Fédération Française de Football) à qui elle reprochait ses "dérives de comportement" TV : auditionné à l'Assemblée nationale, Cyril Hanouna dénonce un "vrai acharnement sur ses émissions" et un "lobby de gens qui veulent (le) faire sortir de l'audiovisuel"

L'objectif d'Elon Musk (patron de SpaceX) : pouvoir réutiliser à terme les 2 parties de Starship (le premier étage contenant le carburant et le module spatial) pour faire baisser le coût d'un vol à "quelques millions de dollars" vs près de 100M$ pour la concurrence

Si vous l'avez raté, le décollage de Starship est ici (NDLR : l'envol commence à la 34e minute) →

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Starship : et maintenant ? D'abord objectif Lune. La NASA compte utiliser Starship -- 2 à 3x plus rapide que les fusées classiques -- pour envoyer des hommes sur la Lune dès 2026 (une première depuis 1972). Et ensuite, ce sera Mars (comptez 600 jours aller-retour, 60x plus que pour la Lune). Fin 2023, Elon Musk (fondateur de SpaceX) avait promis un début des vols non habités "d'ici 3 à 4 ans" avec l'objectif d'un premier pas sur Mars vers 2030. Sauf que 1) ça va coûter un max : minimum 20x le budget actuel de la NASA

… et 2) les contraintes techniques sont telles (freinage à l'atterrissage, propulsion au retour, santé des astronautes), que selon l'astrophysicien Francis Rocard (CNES), aucun homme ne marchera sur Mars avant au moins "40 ans".

Sur la possibilité d'envoyer des hommes sur Mars, lire ce papier très complet du Monde →

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Hello papi, mais qué pasa ? C'est donc au tour de Gérard Larcher (président du Sénat) d'afficher son opposition à l'idée de voir Aya Nakamura chanter lors de la cérémonie d'ouverture des JO. La raison ? Des textes "loin de la représentation de la France" comme dans "Catchaca" (sic), une chanson qui serait une "une ode à la levrette" (sic bis) … mais qui n'existe pas ! Qu'on rassure Gérard Larcher, il n'est pas le seul dans ce cas : 71% des Français n'ont jamais entendu parler de la chanteuse ou ne la connaissent que de nom (sondage Odoxa).

Reste que, qu'on aime ou pas sa prose, "la représentation de la France" c'est elle : Aya Nakamura est aujourd'hui la chanteuse française la plus écoutée au monde (= 6Mds d'écoutes en streaming dont 75% à l'étranger) faisant d'elle "un agent déterminant du soft power hexagonal" (syndicat des éditeurs de musique).

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"Une extinction de masse" Après le groupe Axel Springer (Politico, Business Insider), Le Monde annonce aujourd'hui avoir conclu un accord avec OpenAI pour entraîner/fournir du contenu à ChatGPT. Une révolution ? Non, le début d'une "extinction de masse" des médias si l'on en croit un article prospectif publié récemment dans The New Yorker. Explications. Aujourd'hui, 40% du trafic des journaux provient de Google. C'est plus que n'importe quelle autre source (réseaux sociaux, site du journal). Sauf que Google, qui aspire les infos des journaux, s'en sert pour vous rendre captifs : dans plus de 50% des requêtes, il n'y a besoin d'aucun autre clic pour trouver l'info recherchée (= inutile de lire l'article associé). Avec l'Intelligence Artificielle (IA conversationnelle type ChatGPT ou moteurs de recherche boostés à l'IA) ce sera pire : 75% de recherches seront "0 clic" selon une étude du magazine US The Atlantic. Les conséquences : 20 à 40% de trafic en moins pour les journaux (= moins de revenus) … avec un risque énorme sur le pluralisme puisque les IA mettront en avant le contenu des médias avec lesquels elles ont signé des accords (= les gros groupes). Pour les autres, ce sera l'invisibilisation. Et la mort.

Impossible ? En France, la majorité des journaux régionaux sont déjà en difficulté financière et aux US, 2,5 journaux ferment par semaine avec 20% de la population qui vit désormais dans une zone de "sous-information" (aucun ou un seul journal local).

En lire plus dans The New Yorker →

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Lire au lit "Il redressa Eric et l'embrassa sur la bouche ; il pétrit les cuisses d'Eric, il caressa son sexe. Quelle impression étrange procurait ce muscle violent qui s'étirait et palpitait ; il était si semblable au sien, et il appartenait à un autre! Et cette poitrine, ce ventre, ces jambes, tout était semblable à lui-même; les tressaillements du souffle d'Eric répondaient en écho aux secousses sismiques qui le bouleversaient". James Baldwin - Un autre pays (1962)

Tous les jeudis, TTSO vous ouvre son anthologie de la littérature érotique.

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